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Les partenaires

PARTICIPER A L’ESSOR MUSICAL
DE LA VILLE DE LYON

La Société Philharmonique de Lyon a, depuis son existence, une vocation clairement affichée pour le développement de l’essor musical de la ville de Lyon. Elle se matérialise par le principe du partenariat qui consiste à apporter l’aide morale et financière aux organismes privés ou publics chargés de s’engager sur cette voie.

C’est ainsi que l’association a apporté tout son soutien à l’Orchestre National de Lyon, au Conservatoire de Lyon, et récemment à la Fondation philharmonique de Lyon.

Nous créons également des échanges et partenariats avec d’autres associations ou organisations musicales avec qui nous organisons conjointement des concerts, conférences et voyages : CERCLE RICHARD WAGNER DE LYONMOZARTEUM DE FRANCE, PAROLES & MUSIQUE

L’Orchestre National de Lyon (ONL)

Parler d’une Association créée en 1905 sous le nom de Société des Grands Concerts, puis transformée en 1938 sous le vocable de Société Philharmonique, c’est soit en moins de 10 lignes résumer les principales étapes de ses activités, soit noircir une centaine de pages voire plus pour raconter son histoire.

Un site internet n’est pas destiné à se muer en livre d’histoire, mais doit permettre à n’importe quel utilisateur d’avoir une vue rapide de ce que fut cette Association et surtout de ce qu’elle est aujourd’hui.

Les amoureux d’anecdotes pourront utilement lire les deux volumes écrits par Yves Ferraton, universitaire féru de musique : « Cinquante ans de vie musicale à Lyon » , histoire centrée sur les Witkovski de 1905 à 1953, puis « Centenaire de l’Orchestre de Lyon, 1905 – 2005  ». Ce dernier ouvrage auquel ont collaboré plusieurs lyonnais, mélomanes, critiques, musiciens, permet d’avoir une approche assez fidèle du développement de la vie symphonique à Lyon pendant plus d’un siècle

On pourra également consulter le très bel ouvrage édité par l’Orchestre National de Lyon lui-même en 2005, véritable répertoire et catalogue de tous les acteurs musiciens, compositeurs, chefs d’orchestres, solistes, chanteurs qui se sont illustrés à Lyon pendant ces cent ans.

On se doit pourtant et brièvement de résumer en trois périodes la vie musicale lyonnaise pendant le 20° siècle : tout d’abord l’époque des balbutiements et de l’héroïsme. Ce fut la création par G.M. Witkovski d’un premier grand orchestre symphonique avec des moyens financiers très limités, puis la construction en 1908 de la Salle Rameau conçue spécialement pour la musique symphonique. Jean Witkovski succédant à son père décédé en 1943 poursuivit avec talent une activité symphonique malheureusement marquée de moyens financiers toujours très faibles.

 

La seconde période couvre les années de 1953 à 1969. En effet Jean Witkovski mort prématurément en 1952, aucun chef ne semblait à Lyon capable d’assurer la direction de l’orchestre. Rober Proton de la Chapelle en sa qualité de musicien, compositeur lui-même, dont la compétence musicale était totalement reconnue eut l’idée de poursuivre l’activité uniquement avec des chefs invités. Ainsi pendant plus de 15 ans, les concerts symphoniques dominicaux se sont-ils déroulés avec les plus grands artistes, chefs, solistes venant à Lyon, le plus souvent mal payés, mais sachant trouver dans notre ville un accueil assez exceptionnel auprès des membres de la Société Philharmonique devenus pour eux des amis. Le nombre d’abonnés n’a cessé d’augmenter pendant ces années. Ils étaient plusieurs milliers en 1969.

La troisième période court de 1969 à aujourd’hui. En effet, dès les années 60,Robert Proton de la Chapelle, devenu Adjoint aux Beaux Arts de la ville de Lyon, caressait le projet de créer enfin un véritable grand orchestre symphonique. Sa rencontre avec André Malraux puis son amitié avec Marcel Landowski Directeur de la musique au Ministère de la Culture permit cette réalisation en 1969. Lyon fut la première ville en France bénéficiant d’un dispositif de décentralisation qui allait ensuite se multiplier dans tout le pays. Ajoutons que, en 1973 une nouvelle et très belle salle de concert, l’Auditorium Maurice Ravel fut également érigée, permettant à cet orchestre devenu National en 1986 et sous structure municipale d’avoir sa propre salle de concert.

Qu’est devenue alors la Société Philharmonique de Lyon ? Comment faire vivre une Association n’organisant plus aucun concert ? Comment motiver des adhérents formant cénacle dans la confidentielle Salle Rameau mais un peu perdus dans l’enceinte de l’Auditorium ? Comment prolonger l’atmosphère amicale qui entourait les concerts dominicaux ?

 

La Société Philharmonique de Lyon a su cependant évoluer, s’adapter, devenant au fil des année une association de mélomanes dont la fidélité à l’Orchestre de Lyon est restée exemplaire. Ainsi elle n’a jamais cessé d’aider l’orchestre financièrement presque chaque année pour faciliter tel enregistrement de disque, ou permettre de finaliser une tournée à l’Etranger. Sa plus importante contribution auprès de l’Orchestre fut l’organisation en commun du centième anniversaire en 2005.

La Société Philharmonique de Lyon sut cependant nouer d’autres partenariats. Ce fut ainsi pendant un temps avec le Festival Berlioz de la Côte Saint André, puis avec les petits Chanteurs de la Cathédrale Saint jean. Ce fut surtout avec le Conservatoire de Lyon dont elle est et reste mécène depuis de nombreuses années afin de permettre à de jeunes élèves de poursuivre leurs études supérieures.

Ainsi la Société Philharmonique de Lyon est-elle aujourd’hui un véritable club d’amis engagés pour promouvoir les activités musicales de leur ville tout en fidélisant ses adhérents par des voyages musicaux, conférences, dîners à thèmes. Bien plus, elle vient de s’engager auprès de l’Orchestre National de Lyon en créant à ses côtés une Fondation Philharmonique abritée auprès de la Fondation Bullukian de renom à Lyon. Cette jeune Fondation dispose actuellement des meilleurs atouts pour développer des actions nouvelles, à l’appui de mécénas privés ou individuels.

Dotée d’une nouvelle et jeune équipe de direction composée de mélomanes sachant utiliser et développer toutes les formes modernes d’activité et de communication, la Société Philharmonique de Lyon et ses membres poursuivent désormais leur mission première et bénévole en continuant à être les meilleurs amis de la musique et surtout de l’Orchestre National de Lyon.

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Aline Sam-Giao

Directrice générale de l’Orchestre National de Lyon et de l’Auditorium Maurice Ravel
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Louis Frémaux

(1969-1971)
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Serge Baudo

(1971-1986)
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Emmanuel Krivine

(1987-2000)
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David Robertson

(2000-2004)

La Société Philharmonique
ou une histoire d'amitié

Article de
Bernard Proton
de la Chapelle

Livre du Centenaire de l'Orchestre

Lire
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Jun Märkl

(2005-2011)
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Leonard Slatkin

(2011-2017)
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Nikolaj
Szeps-Znaider

(sept 2020)

Conservatoire de Lyon

Au carrefour des musiques, des danses et du théâtre, le Conservatoire de Lyon (Conservatoire à rayonnement régional) fête ses 150 ans !

Certains le nomment Conservatoire de Fourvière en relation avec sa situation sur les pentes proches de la Basilique, et pour ne pas le confondre avec son grand frère le Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon situé quai Chauveau. Mais pourquoi à Fourvière si loin du centre-ville dira-t-on et dans une rue difficile d’accès ? Il est vrai que ce même Conservatoire a été longtemps quai de Bondy à Lyon dans des locaux exigus. Et puis Robert Proton de la Chapelle, l’Adjoint aux Beaux-Arts, ayant appris en 1975 que les Jésuites abandonnaient à Fourvière des locaux importants s’empressa d’y attirer son Maire Louis Pradel et réussit à le persuader d’acheter tous ces bâtiments, de les adapter afin d’y loger professeurs et élèves dont le nombre ne cessait d’augmenter dans les années 60.

Ainsi notre Conservatoire de Lyon peut-il depuis 1978 recevoir plus de 3000 élèves qui suivent chaque année un enseignement musical dès l’âge de 6 ans, si les parents le souhaitent, leur permettant d’acquérir une formation suffisante soit pour poursuivre leurs études auprès d’un Conservatoire supérieur (à Paris, à Lyon ou à l’Etranger) soit d’agrémenter leur existence par la pratique amateur d’un instrument.

Avec plus de 250 enseignants et ouvert depuis les années 2000 à

de nombreuses disciplines, jazz, danse, théâtre, musiques du monde, musiques actuelles, le Conservatoire est un acteur majeur de la formation et de la pratique artistique pour des jeunes.

La Société Philharmonique de Lyon a de tout temps été un partenaire du Conservatoire de Lyon. Ils ont en commun organisé des concerts, aidé des élèves. Rappelons que les directeurs successifs ont d’ailleurs été toujours membres sinon même le plus souvent acteurs de notre Association. Georges Martin Witkovski le tout premier, nommé par E. Herriot en 1924 au grand dam de Léon Vallas, le grand prêtre de la critique musicale à Lyon qui espérait ce poste pour couronner sa carrière. Puis de 1941 à 1962 ce fut Ennemond Trillat, pianiste, conférencier, conteur, véritable prince de l’humour et du charme, amoureux de Scarlatti et dont on disait volontiers qu’il était comme un sujet de Louis XIII égaré sous le règne de René Coty. Citons encore Michel Lombard nourri de tous les talents et terminant une carrière parfaite dans notre ville.

Géry Moutier succède en 2021 à Alain Jacquon à la direction du Conservatoire, aidé par Ludovic Vernu, directeur du développement culturel. Alain Jacquon s’est avéré être un compagnon très dynamique pour donner une nouvelle vie au Conservatoire. Ainsi a-t-il créé une Académie assortie d’un Festival auxquels la Société Philharmonique de Lyon a apporté un réel soutien financier.

Des professeurs et des élèves ont pu alors constituer un orchestre de grande qualité qui se produit en juillet chaque année à Lyon. Alain Jacquon a su également créer des passerelles avec plusieurs autres Conservatoires en France et avec des Ecoles de Musique en Allemagne. Pianiste de renom, ses talents de musicien sont tels qu’il ne cesse de nous étonner entre la direction d’orchestre ou la production d’œuvres souvent méconnues mais de qualité. Soyons certains que Géry Moutier, grand pianiste également, puisse continuer cette belle dynamique.

Ainsi entre la Société Philharmonique de Lyon et le Conservatoire de Lyon c’est sur une période de plus de cent ans une longue histoire d’amitié qu’il faudrait évoquer, raconter. Elle se poursuit désormais pour le plus grand bonheur de tous les mélomanes lyonnais.

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Gery-Moutier

Bulletin Municipal

Bulletin Municipal

De la ville de Lyon

Lire

FONDATION PHILHARMONIQUE DEVENUE FONDATION DE L’AO

LYON AUDITORIUM ORCHESTRA

La Société Philharmonique de Lyon s’engage pour une innovation dans le domaine de la musique symphonique à Lyon !

L’Orchestre National de Lyon ne cesse de développer ses activités, de conquérir de nouveaux publics, de créer des passerelles avec les Arts voisins. Des programmes très originaux sont dédiés au Jazz, au Cinéma. D’autres sont orientés vers la jeunesse et en particulier organisés à partir de l’Opération DEMOS initiée à l’origine par la Philharmonie de Paris.

DEMOS s’adresse à de jeunes enfants de 8 ans sélectionnés dans des Ecoles de quartiers prioritaires. Chacun reçoit un instrument de musique (cordes, bois ou cuivres). Le dispositif prévoit 4 heures de musique par semaine, une répétition en orchestre toutes les six semaines, une présentation musicale chaque année, et un concert final en fin de troisième année. Les intervenants, professeurs musiciens d’orchestre sont évidemment nombreux pour encadrer et former ces jeunes à la musique orchestrale.
Nouveaux enjeux exaltants certes, mais aussi nouveaux besoins financiers !

La Société Philharmonique de Lyon a donc été sollicitée à ce sujet. Notre association est en effet depuis longtemps un fidèle acteur de la vie musicale à Lyon et a pu à maintes reprises offrir un complément financier à l’orchestre pour lui permettre de finaliser telle réalisation de disque ou telle tournée à l’étranger.
Ainsi est née courant 2016 la Fondation Philharmonique de Lyon, créée sous l’égide de la Fondation BULLUKIAN largement connue et appréciée à Lyon. La création et les buts de la jeune Fondation ont été présentés et commentés à l’Auditorium lors d’un concert inaugural en Janvier 2017.
Outre la Société Philharmonique membre Fondateur initial, la nouvelle Fondation a déjà attiré des donateurs, Entreprises et personnes privées désireux de s’impliquer dans ce challenge en faveur de la jeunesse et de la musique. Car la recherche de mécénat constitue bien l’objectif majeur de la Fondation. Elle s’y emploie avec compétence et en parfaite harmonie avec les Personnels de l’Orchestre à ses côtés.

Propos recueillis par l’Auditorium- Orchestre national de Lyon

"En prenant mes nouvelles fonctions en janvier dernier, j’ai pu découvrir une Fondation philharmonique en cours de création et dont le lancement, auquel j’ai participé lors de la soirée du 25 janvier, m’est apparu très réussi et très prometteur pour l’avenir. Comment démarre-t-elle depuis ce lancement ?"
Aline Sam-Giao
Imaginée et préparée depuis plusieurs mois par votre prédécesseur, la Fondation philharmonique a pu prendre vie grâce à l’engagement total, en particulier financier, de la Société philharmonique de Lyon, mais également en raison de l’atout que constitue la Fondation Bullukian, de grande notoriété à Lyon, et qui était un partenaire idéal pour abriter cette nouvelle structure. La soirée de lancement a réuni un premier noyau de donateurs. Le lancement de la saison est une occasion de les remercier en créant un lien étroit et particulier avec eux.
Bernard Proton de la Chapelle
Je suis d’autant plus convaincue de l’importance de cette démarche que j’ai pu, dans mes fonctions précédentes, mettre en place de multiples passerelles de mécénat entre le public, les entreprises et les musiciens pour permettre des activités et des développements nouveaux. Je pense que nous allons poursuivre des buts analogues avec notre nouvelle Fondation.
Aline Sam-Giao
Certes, et vous avez pu le constater, notre orchestre a acquis depuis plusieurs saisons une notoriété remarquable, avec de nouveaux publics, des programmes originaux, un taux de remplissage de la salle exceptionnel et un nombre d’abonnés en forte croissance. De nouveaux moyens permettront d’accompagner cette dynamique positive.
Bernard Proton de la Chapelle
Je mesure les défis d’une politique culturelle ambitieuse. Le mécénat constitue un outil indispensable qui nécessite une approche particulière, ciblée et sur le moyen terme. Notre orchestre a besoin d’avoir à ses côtés une équipe d’ambassadeurs, de personnalités, de chefs d’entreprise prêts à se mobiliser pour son ambition. Le rayonnement international de l’Orchestre national de Lyon constitue l’un des enjeux majeurs de son avenir.
Aline Sam-Giao
Vos objectifs et votre engagement sont ceux, croyez-le, d’un public et de mélomanes amoureux de leur orchestre, fiers de leur Auditorium et prêts à vous suivre.
Bernard Proton de la Chapelle
J’ai par ailleurs pu constater le travail remarquable réalisé par Leonard Slatkin et l’attention particulière portée à la jeunesse. J’ai envie de mettre en place de nouveaux projets comme Démos (voir ci-après), permettant de rassembler les enfants très tôt autour de la musique. Les modèles culturels doivent être imaginatifs et innovants. Je suis donc optimiste quant à l’avenir et heureuse de diriger cette structure, avec à nos côtés une Fondation précieuse pour le futur.
Aline Sam-Giao

Un orchestre DEMOS pour la métropole de Lyon

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et la Philharmonie de Paris lancent le projet Démos dans la Métropole de Lyon, avec notamment les communes de Décines, Givors, Lyon, Saint-Priest et Vaulx-en- Velin.

Avec Démos (dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale), dès septembre une centaine d’enfants de 7 à 12 ans issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville et n’ayant jamais pratiqué la musique vont découvrir la musique classique et jouer d’un instrument au sein d’un orchestre symphonique.

Chaque enfant se voit confier son instrument de musique. Il suit 4 heures de cours par semaine,

principalement hors du temps scolaire, dans la structure sociale qu’il a l’habitude de fréquenter. Les séances s’organisent par groupes de 15 enfants. L’apprentissage s’effectue par familles d’instruments. La pratique musicale est introduite dès les débuts de l’apprentissage : il s’agit de faire sonner l’instrument et de jouer collectivement des pièces adaptées. Les notions théoriques (lecture, écriture…) sont intégrées progressivement au fil de l’apprentissage instrumental. Pour compléter la pratique par familles d’instruments, les enfants répètent une fois par mois en orchestre. Des stages sont organisés sur une partie des vacances scolaires et un grand concert est programmé à la fin de l’année sur la scène de l’Auditorium. L’apprentissage musical est aussi complété par une fréquentation de lieux de culture (concerts, musées, ateliers de lutherie…).

Tandis que les musiciens se concentrent sur la partie artistique, les travailleurs sociaux font le lien avec l’environnement des enfants, servent de relais dans les quartiers, auprès des familles, et veillent au respect des principes de citoyenneté : le comportement, le soin apporté aux instruments, l’assiduité. La réussite de ce projet est un travail d’équipe qui trouve sa force dans un réseau solide de partenaires.

Démos défend l’idée que la musique doit jouer un rôle essentiel dans la vie sociale. Dynamique territoriale, intégration sociale, éducation artistique, accès à la culture, pédagogie de l’enseignement musical, les enjeux sont multiples.

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’engage dans ce projet structurant avec des musiciens volontaires de l’orchestre et crée les conditions pour que les enfants se familiarisent avec l’Auditorium et s’y sentent chez eux.